Ce qui reste
Illustration / peinture - Aquarelle, gouache, fusain, graphite, pierre noire
Durant l’année 2019, de nombreux volcans sont rentrés en éruption un peu partout sur la planète. Dans la même période, un lieu collectif de création lyonnais que j’ai fréquenté pendant plusieurs années a dû être progressivement évacué par ses usagers, en vue de sa démolition future. J’ai relevé, simultanément, éruptions volcaniques et étapes de destruction de cette friche artistique. De ces géographies bouleversées j’ai collecté les traces, les marqueurs physiques et sensoriels. J’ai cherché la beauté dans le chaos, et ce qu’il se passe après le silence, assourdissant, d’une rupture dans l’ordre mécanique des choses.
Du point de crise jusqu’à la la résilience, le désordre, parfois nécessaire, apparaît comme un processus de création de nouveaux paysages. C’est la tectonique, géographique et intérieure, qui est ici interrogée.
Cette série en plusieurs strates et composée en deux temps de vie distincts, fait exister des souvenirs de fête dans un paysage accidenté. Des volcans sont liés ici à des pans de murs dont la laine de verre s’échappe. Tandis que le souvenir s’ancre dans un présent perpétuel et traverse le temps, le lieu qui l’a vu naître se dirige, irrémédiablement, vers sa chute.
Laissant ceux qui restent, face à ce qui reste.
• Série exposée en octobre 2020 au théâtre des Clochards célestes / Lyon (69, FR)
Illustration / peinture - Aquarelle, gouache, fusain, graphite, pierre noire
Durant l’année 2019, de nombreux volcans sont rentrés en éruption un peu partout sur la planète. Dans la même période, un lieu collectif de création lyonnais que j’ai fréquenté pendant plusieurs années a dû être progressivement évacué par ses usagers, en vue de sa démolition future. J’ai relevé, simultanément, éruptions volcaniques et étapes de destruction de cette friche artistique. De ces géographies bouleversées j’ai collecté les traces, les marqueurs physiques et sensoriels. J’ai cherché la beauté dans le chaos, et ce qu’il se passe après le silence, assourdissant, d’une rupture dans l’ordre mécanique des choses.
Du point de crise jusqu’à la la résilience, le désordre, parfois nécessaire, apparaît comme un processus de création de nouveaux paysages. C’est la tectonique, géographique et intérieure, qui est ici interrogée.
Cette série en plusieurs strates et composée en deux temps de vie distincts, fait exister des souvenirs de fête dans un paysage accidenté. Des volcans sont liés ici à des pans de murs dont la laine de verre s’échappe. Tandis que le souvenir s’ancre dans un présent perpétuel et traverse le temps, le lieu qui l’a vu naître se dirige, irrémédiablement, vers sa chute.
Laissant ceux qui restent, face à ce qui reste.
• Série exposée en octobre 2020 au théâtre des Clochards célestes / Lyon (69, FR)
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